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Une envie de pouponner...
Pour le moment, le sort s'acharne
... Les traitement et les FIV s'enchainent...
On rassemble nos forces, on essaie de garder espoir et on continue de se battre !

mercredi 5 septembre 2018

Double victoire!

Une nouvelle petite fille (encore bien dodue) est venue agrandir la famille Mojito !
A un peu de plus de 2 ans, voilà notre belle petite fille qui devient grande sœur.

Après une grossesse un peu stressante (hématome, placenta praevia, bébé en siège), nous avons eu la chance d'accueillir une petite fille dans la douceur après un déclenchement pour dépassement de terme.
Je ne suis pas de celles qui lâchent leur bébé facilement, je vais au bout de mes grossesses!

Beaucoup d'émotions encore à sortir moi-même ce petit bout, à lui murmurer un "Bienvenue", et à voir ce regard indescriptible de mon homme!

Après une parenthèse enchantée de quelques jours à la maternité, c'est le retour à la maison et la joie d'être 4.
Notre ainée est très maternelle, très attentionnée envers sa petite sœur, c'est très touchant! Elle lui a fait un bel accueil, et j'espère que leur complicité ne fera que croitre. Elle adore déjà se pencher sur le berceau, et voir que sa petite sœur lui sourit "oh, elle est contente Maman, elle me sourit!"

Il y a aussi des temps de jalousie... Pas facile de partager les bras de ses parents, et le temps qu'on pouvait lui consacrer...

Nous sommes 4, il y a quelques années, je n'aurai jamais cru cela possible.

Actuellement, c'est un peu sportif avec 2 enfants assez rapprochés, mais à 37 ans, difficile d'attendre plus. En tout cas, le corps doit avoir une mémoire, car il aura suffit de "seulement" 2 tentatives cette fois pour arriver à faire ce petit bout de bébé!

La PMA est finie pour nous, nous sommes au complet! Pourtant, il faut faire le deuil d'une nouvelle grossesse et abandonner les embryons restants. Ce n'est pas le tout de faire un bébé, il faut aussi l'élever. Et puis je veux me réinvestir dans mon boulot et garder un minimum de temps pour mon couple (et pour moi. Oui, c'est beau de rêver!).

Je l'écris les yeux mouillées, mais je crois que c'est bel et bien le dernier article de ce blog, blog qui m'a tant aidé pendant de nombreuses années.
Et grâce auquel j'ai également noué quelques précieuses amitiés.
Un grand merci à mes lecteurs pour leur accompagnement sans faille!

lundi 14 mars 2016

Victoire!

 C'est avec une grande émotion que je vous annonce la naissance de bébé mojito!

Une petite fille bien dodue de 3, 670kg, toute chevelue, qui fait fondre nos petits cœurs.

L'accouchement a été très long, mais pour la plus belle des récompenses.
Attraper son bébé sous les aisselles pour la poser sur mon ventre, regarder mon homme les yeux tous mouillés, savourer un peau-à-peau à tour de rôle, devenir parents après toutes ces années de combat.

Nous sommes restés 4 jours à la maternité.
Quel bonheur de rentrer chez soi, le ventre vide et les bras pleins.
Mon moment préféré reste celui du petit déjeuner au lit, tous les 3, à notre rythme, pendant 15 jours.

Depuis, le papa a repris le chemin du travail, et on s'occupe à deux.
L'allaitement n'est pas encre complètement installé, mais on y travaille.
Vivement les beaux jours, et les grandes balades.

A toutes celles qui doutent, qui ont envie de lâcher, épuisées, persévérez tant que vous avez encore un peu d'énergie.
Et surtout, entourez vos des bons médecins, ça fait toute la différence.

jeudi 22 octobre 2015

La fin des mojitos!

Un ami cher m’a offert ce livre, pour boucler la boucle, en écho à mon blog qui m’a si longtemps aidé à tenir, et que j’ai délaissé avec les années ; ces années beaucoup trop nombreuses à attendre un bébé qui ne venait pas.

Ce livre, c’est un clin d’œil, très émouvant pour moi, et il parait qu’en plus, le livre est chouette à lire. Pour ça, je verrai plus tard quand je l’aurai commencé !

Après la fausse-couche de l’année dernière, nous n’avons pas baissé les bras, plus que jamais, nous avons pensé que c’était possible, d’y arriver de nouveau et surtout d’avoir un bébé au bout.

Pour cela, nous nous sommes entourés de médecins ultra-compétents, qui acceptaient des dossiers lourds, avec des témoignages de réussite forte chez des galériens comme nous.Le nouveau médecin parisien a pris en compte le problème dans son ensemble et s’est enfin occupé de traiter le chéri. L’organisation n’a pas été simple pour des provinciaux comme nous, mais nous étions motivés! 5 mois de traitement plus tard, pour lui, pour moi, nous avions le feu vert pour une nouvelle FIV.

L’attente post-transfert a été terrible, comme toujours...
Je l’ai donc écourté, pour abréger le psychotage mais avec quelques espoirs aussi (dus à des pertes, que j’attribuais à des signes de nidation). Et... j’ai pu faire la surprise au chéri d’une belle prise de sang positive.

Comme l’année dernière, découvrir cela sur mon écran d’ordinateur au bureau n’est pas des plus romantiques, mais cette fois-ci le taux était à 3 chiffres et m’a comblé. Comme la dernière fois, j’ai fermé Internet, souri béatement, puis rouvert pour regarder si c’était bien mon nom, le bon chiffre, s’il n’y avait pas une virgule entre les chiffres !

Et puis m’isoler dans un bureau pour téléphoner au chéri. Je me rappelle avec beaucoup d’émotions nos voix tremblantes au téléphone après l’annonce d’un taux si prometteur… Des blancs, ne plus savoir quoi dire, le cœur qui s’emballe, y croire ou rester prudent, toutes ces pensées qui se bousculent…

Les semaines suivantes, nous avons enchainé les prises de sang et les échos, nous avons patienté, un jour après l’autre, moi alitée du fait de saignements jusqu’à la 8ème semaine, et puis il y a eu l’écho magique des 12 semaines.

Depuis... je savoure ! J’ai totalement libérée mes angoisses après cette écho. Toute ma réserve s’est envolée.
A 24 semaines d’aménorrhée, je kiffe totalement ma grossesse, je profite des petits coups quotidiens, je rêve éveillée ! J’ai encore du mal à me dire que c’est moi quand je vois mon profil dans une glace, mais je souris à chaque fois !

J’ai aménagé mon temps de travail, j’ai des conversations improbables avec mon amoureux, des nouveaux sujets que je ne croyais jamais abordé un jour! L’homme me bichonne comme jamais, adore s’occuper de moi, de mon bidou. Déjà qu’en temps normal, j’ai l’impression d’être une princesse avec lui, là, je suis carrément une reine !

Notre vie est en train de changer. J’étais persuadée que j’aurai du mal à profiter, que je serai angoissée, et en fait, pas du tout ! Je me sens bien (malgré les petits maux de grossesse !), sereine, et confiante.

Je prépare le trousseau petit à petit, mon homme en est tout ému de voir ces petites choses tomber de ma machine à coudre, de mes aiguilles à tricoter.

Un petit bémol, on a encore du mal à partager la grossesse, notre bonheur avec nos proches. Autant, ensemble, nous savourons la chance que nous avons, autant les conversations autour de la grossesse nous mettent un peu mal à l’aise, surement l’habitude de quand nous fuyions ce genre d’échanges ! Et même si, maintenant, cela nous concerne, la plupart du temps, nous n’arrivons pas à nous épancher des heures durant avec nos proches. Il y a aussi tellement d’autres sujets à aborder dans la vie !

Après 9 ans d’attente, de peurs, de pleurs, de douleur, le 13ème transfert nous apporte le BONHEUR.

Fini les mojitos depuis 5 mois, et surement pour un bon moment, si j'arrive à allaiter!

Je ne regrette pas d’avoir eu l’énergie de continuer à me battre après toutes ces années, et je crois que ces moments savoureux, magiques, transcendants ne sont que les premiers d’une longue série !

mercredi 9 avril 2014

Article à rallonge, vous êtes prévenus!



(en même temps, un an sans nouvelle...)
8 ans d’attente.
Je crois mettre imaginer la scène un bon millier de fois. Ce sera le jour où ma vie basculera…
Comment je l’annoncerai à l’homme ?? Et puis à nos amis, à nos parents.
Toutes les possibilités sont envisagées, des scénarios les plus simples aux plus burlesques, j’ai tout imaginé !
Et puis il y a la vraie vie, les claques au fur et à mesure des échecs… Jamais d’annonce à faire.
3 inséminations, 8 fécondations in vitro, 2 transferts d’embryons congelés (sans compter les FIV annulées en cours de traitement qui ne donneront pas lieu à un transfert).
10 transferts d’embryons, 18 embryons transférés en tout.

Le dernier, le 10ème transfert, les embryons n°17 et n°18…
La semaine après le transfert se déroule toujours de la même manière…
Une grande impatience, ce temps qui ne s’écoule pas, chaque minute qui dure une heure. Pourquoi le temps devient-il infini à ce moment-là ???
A l’approche de la prise de sang, je ne veux plus savoir, j’ai la trouille, je ressens les symptômes prémenstruels qui annonce la même issue…
Des tâches même, je me décompose, je pleure.
Et puis intuition ou usure, le lendemain, je ne me suis pas sentie aussi déprimée que d’habitude.
J’ai fait ma prise de sang avec un jour d’avance, histoire d’anéantir tout espoir.

Il est midi, je suis au bureau, je reçois les résultats par mail.
32 ui.
Je ferme mes mails, je regarde le sol, je suis certaine d’avoir mal vu ?
Je rouvre mes mails.
32 ui, c’est bien mon nom, mon prélèvement.
Je suis enceinte.
Oh, je sais bien que le taux est faible, mais qu’importe, BORDEL, c’est la première fois.

Je m’enferme dans une salle de réunion, je téléphone à l’homme.
« Je suis enceinte ». Silence.
8 ans qu’on attend ça, on ne sait pas quoi se dire, sauf qu’il faut être prudent, voir comment évolue le taux.

En tout, j’ai réalisé 11 prises de sang, pendant 3 semaines.
L’évolution attendue ne s’est jamais produite. Il fallait que ce taux double toutes les 48h, mais ça n’a toujours fait qu’entre x1,5 / x1,9. Qu’importe, le taux grimpait régulièrement, les gynécos nous ont dit que ce n’était pas une science exacte, que l’évolution devait être régulière et qu’à partir de x1,5 c’était bien. On était dans les (petits) clous et c’était bien là l’essentiel.

Cet embryon (oui, avec ce taux, on se doutait bien que je n’attendais pas des jumeaux !), je l’ai couvé, je lui ai donné toute ma confiance, de jour en jour. J’ai cru en lui. Je l’ai nourri d’utrogestan 3 fois par jour. Je suis restée allongée 3 semaines, tant que j’avais des pertes brunes.
Pourtant, avec l’homme, nous n’avons fait preuve que de prudence. Aucune effusion de joie, nous étions trop paralysés par la peur, seulement beaucoup d’espoirs. D’immenses espoirs.
Au bout de 10 jours, la suspicion de grossesse extra-utérine a quand même écorché ces espoirs, violemment. Mais toujours la confiance, toujours le désir immense d’avoir, pour une fois, un peu de chance.

Au bout de 4 semaines, la grossesse extra-utérine a enfin été écartée, mais l’évolutivité de la grossesse sérieusement mise à mal…
Et on a commencé à trembler…
Comment se préparer à une fausse couche ??
8 ans. 1 seule accroche. 1 fausse couche.

Certains diront que ça marchera la prochaine fois…
8 ans pour 1 grossesse, la prochaine fois, j’aurai 41 ans… On n’est pas rendu les amis !

Je ne fêterai pas mes 33 ans le ventre plein d’espoir,
J’irai au baptême de la fille de ma chère belle-sœur le ventre vide,
Je n’aurai pas le jonc tant désiré pour mon anniversaire, pour ensuite y suspendre la médaille de l’initiale du prénom du bout de chou,
Je ne me pavanerai pas sur la plage avec un beau bidon cet été,
Je ne parlerai pas prénom avec mon chéri,
Je n’accoucherai pas mi-novembre,
Je n’élèverai pas mon homme au statut de papa en novembre prochain,
Je ne serai pas mère…
La liste des « Je ne » est beaucoup trop longue…, beaucoup trop déprimante…


Je ne trouve pas les mots pour définir ce nouveau vide, cet état soudain.
Lundi à 10h, à 7 semaines d’aménorrhée et 3 jours (ou 8 semaines d’aménorrhée – les gynécos n’ont pas tous l’air d’accord sur la date… le 1er jour est-ce la fécondation ou la date du transfert ???), l’interne nous disait que le sac intra-utérin avait évolué positivement, qu’il était certes petit pour le terme, mais qu’on se laissait 7 jours supplémentaires pour analyser l’évolutivité de la grossesse.
A 12h, les saignements commençaient…
Le lendemain matin, je constatai être couverte de sang jusqu’aux genoux et avoir perdu beaucoup de membranes et caillots. A 12h, un autre interne confirmait que le sac était évacué, mais qu’il restait encore beaucoup de résidus à évacuer…
Je ne suis plus enceinte. Depuis le 1er avril, je ne suis plus enceinte et ce n’est pas une blague.

Encore 7 jours d’attente avant le prochain contrôle.
Mais moi, je fais quoi pendant ces 7 jours ?
Je dors, je pleure, je lis, je pleure, je dors.
J’essaie d’évacuer physiquement et mentalement .
Comment abandonner tout l’espoir nourri ces dernières semaines ?
Comment reprendre une vie normale ? Travailler, manger, dormir, parler de tout et de rien, parler avec des gens qui ne savent rien de ma situation, gérer la chute d’hormones, ne pas sombrer…

Je me sens juste mal, triste, d’une tristesse immense…
Techniquement, j’ai peur d’une fausse couche incomplète qui viendrait encore compliquer la suite de notre parcours (à priori, c'est plutôt bon, l'évacuation est en bonne voie).
Mais je me demande surtout comment nous allons surmonter cette perte, certes d’un tout petit embryon, mais qui avait déjà une si grande place dans nos cœurs…
38 jours de grossesse depuis le transfert, 28 jours que nous étions sûr qu’il était là.

Aujourd’hui, je pleure.
Sur cette vie en devenir qu’on nous a volé, sur la vie à 3 que j’attends depuis 8 ans et dont je tenais la promesse au creux de mon ventre…
Monter dans le train, sortir du tunnel, je l’ai souvent imaginé et rêver. Jamais je n’avais imaginé cette situation si inconfortable, si angoissante…

Est-ce que je revivrais une grossesse ?
Sera-t-elle plus sereine, malgré l’angoisse qu’une fausse couche se reproduise ?
Comment reprendre confiance, en moi, en nous, en nos embryons ?
Quand serons-nous prêts à recommencer ?
Serons-nous assez forts pour dépasser notre tristesse ?

Quelques amies m’ont encore soutenue d’une manière incroyable. Venir me voir, m’appeler tous les jours sans avoir toujours quelques choses à se dire, recevoir des SMS, c’est un soutien indescriptible.
Dans ces moments-là, on n’a pas toujours envie de parler, on a pas toujours envie de voir du monde, mais on a besoin de sentir qu’on pense à nous, qu’on a du monde sur lequel s’appuyer… Si les gens n’appellent pas, on a juste l’impression d’être terriblement seule !
Et sentir quotidiennement que les gens pensent à nous, sont là, alors que leur place est difficile à trouver et qu’ils ne savent pas toujours quoi nous dire, c’est un soutien exceptionnel.
M’écouter, prendre de mes nouvelles, parler de tout et de rien, me raconter des conneries, c’était salutaire ! en effet, 5 semaines à la maison, c'est LONG...

L’étape suivante c’est la reprise du boulot, le retour à la vie normale, et je l'espère, la fin des complications médicales (ulcère, ballonnements, migraine, ...).
Je ne tiens pas debout, je pique du nez à 14h, mais ça fait du bien de penser à autre chose.

Le temps pansera les plaies, les miennes, celles de l’homme (qui a sacrément morflé dans cette épreuve, entre les angoisses de la grossesse et l’impuissance à me regarder souffrir physiquement sans rien pouvoir y faire…), la vie reprendra son cours, dans quelques temps, malgré notre fardeau, alourdi d’un poids supplémentaire.

jeudi 11 avril 2013

lundi 8 avril 2013

Qui a du Lexomil???

Je voudrais les enchainer et ne me réveiller qu'à la fin de cette semaine...

Je joue la carte de l'hyperactivité pour ne pas sombrer et cogiter...

Le ventre et les ovaires qui tirent...
Ca a marché / Ca n'a pas marché...???
Je vais devenir dingue!!

Je crois qu'il faut être passée par là pour bien le comprendre, mais putain, c'est dur... Je l'ai joué confiante jusqu'à hier, mais alors là, je panique complètement!!
Et Mr Lilou aussi...

A voir à la TV

Un reportage sur France 4, mercredi soir à 22h25, sur le désir d'enfant contrarié.

"Quand l'enfant se fait attendre". La bande annonce c'est par ici.

J'espère que le thème sera traité avec pudeur et délicatesse à travers ces 4 couples.
Et vous pourrez voir l'une de nous s'y exprimer!

Ce n'est pas en première partie de soirée, mais heureusement il y a le replay pour ceux qui seront trop vite attiré par leurs lits!